Joséphine de Beauharnais, première épouse de Napoléon morte il y a deux cent ans, fut à l’honneur le temps d’une exposition au musée du Luxembourg. Je dis “fut”, car je me rends compte en publiant ce billet que l’expo est terminée depuis deux jours… j’ai décidément un train de retard. Du coup, si vous l’avez manquée, voici mes impressions.
De Joséphine, en réalité, je ne connaissais pas grand chose. J’avais en tête le tableau du sacre par David, et l’image d’une femme langoureuse et séductrice, qui n’ouvrait jamais la bouche car malgré sa grande beauté ses dents étaient très abimées. Un peu réducteur, je vous le concède. Du coup, avec cette exposition, je pensais en apprendre un peu plus sur son rôle politique et sa propre histoire.
Et bien que nenni. Certes, on découvre de très beaux objets, quelques jolis tableaux, on pénètre dans “l’intimité” de l’impératrice. Mais c’est une intimité bien fade, faite d’occupations du quotidien d’une riche oisive : musique, belle vaisselle, botanique, bijoux et robes fastueuses. Pas grand chose sur ses relations avec Napoléon et sur son influence… et c’est peut-être le reflet fidèle de sa vie, après tout, toutes les femmes de l’Histoire ne peuvent pas être des féministes avant l’heure. C’est un peu triste. En fait, ça m’a presque donné envie de lire sa bio pour mieux cerner le personnage.
La scénographie est agréable mais l’expo est vraiment très courte, deux salles (très grandes, certes, mais deux salles quand même). Voici un petit aperçu en images.
Dans l’absolu je suis tentée mais, comme toi, je trouve que les expos du musée du Luxembourg sont aussi courtes que belles… Je n’y vais donc pas souvent (elles ne sont pas données en plus…)
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